Prochaines Balades Colorées 2018

Trois années pour mettre en œuvre nos prochaines « Balades Colorées 2018 »  évènement artistique que j’orchestre depuis 2008 avec les membres de l’atelier d’Is-sur-Tille.

Trois séances hebdomadaires au cours desquelles chacun(e) est invité(e) à tirer son fil rouge, engager sa recherche à partir d’un thème et de sujets, prétextes à déploiements.

Trois questions :
Qu’habille-t-on de tissus, habits, costumes, toiles à peindre ?
Qu’y a t’il à  protéger ?
Quel est ce sacré à protéger ?

Trois études : l’artichaut, l’oignon et la châtaigne.

Autant de peintres, autant de réponses dont voici en images, les premières déclinaisons après deux années de recherches.

Chantal :
Protéger le monde c’est protéger le sacré de la vie

 

Danièle :
L’homme et la femme, un équilibre à préserver entre dualité et compromis.

 

Geneviève :
En dehors de l’emploi du temps, existe t’il  vraiment un temps insaisissable?

 

Mady :
Les lumières des perles et pierres d’un collier suffisent à embellir et égayer l’humeur  d’un quotidien.

 

Majo 

Hommage à la part de la femme au sein du foyer, au travail, au jardin, en conciliabule. Un rôle à protéger et célébrer.

 

Marie Annick

Le voyage comme fleur de nos racines

 

 

 

Marie Claude

Les failles de l’écorce humaine s’habillent de couches colorées.

 

Paul

Toujours suivre le fil rouge des choses qui ne tiennent qu’à un fil.

 

Sylvaine

Une perle sous la peau. La vague nous l’amène à la surface. Ce que nous avons en nous, nous habille.

 

Michèle

Le corps féminin et son enveloppe éphémère

Sylvie

Nos enfants s’envolent, beaucoup de souvenir à caresser

Simone

Découvrir ce qui nous est donné, bien caché en soi.

Christelle

Porter attention à ce qui témoigne de notre quotidien.

Chantal V

Nos racines, l’essentiel

Yvette

La femme protégerait-elle la douceur sous couvert  de piquant ?

 

Chantal L

 

 

Œuvre éphémère « Parterre de toiles étoilées »

20 juin 2015

C’est pour aujourd’hui.
Le vent souffle fort. Les arbres secouent leurs branches.
Les toiles qu’on étale sur la pelouse déplacent l’air.
C’est commencé.
Seule la promesse de voir scintiller un parterre coloré, étoilé sous le soleil, sonne le signal.
Dressés, tels des arbres, les portants bras ouverts, s’apprêtent à tenir bon.
Des pots de plantes arbustives et tinctoriales cherchent place et orientation appropriées.
Plutôt de ce côté?
Ici ?
Tourné par-là ?
Est-ce mieux dans ce sens ?
Les yeux travaillent afin d’accorder ce qui se présente.
Personne ne sait dire depuis combien de temps, des pots et des pots sont manipulés, des sacs et des sacs vidés, des tableaux et des tableaux accrochés.
Cela fonctionne-t-il par rapport aux peintures, aux arbres, aux autres plantes, au vent, aux allées, à nos yeux, au soleil, à notre soif ?
Celles qui, courbées telles des « glaneuses » tapissent les allées de « mulch » et « puzzolane » s’arrêtent de temps en temps et jettent quelques coups d’œil pour ajuster les contours à l’ensemble, dans l’attente de l’éclosion.
C’est pour maintenant.
Notre rosace s’allume sous l’effet des cent cinquante plantes en pots jouant de concert avec les vingt-quatre peintures se balançant aux fenêtres des portiques.
Debout, nous accueillons la naissance de ce parterre auquel rien ne manque.
Il tombe quelques gouttes du ciel.
La balade colorée s’ouvre.
Les grandes toiles au sol nous appellent.
Les uns derrière les autres, nous circulons entre stabilité et instabilité mais plutôt avec sensation de confort.
Les Rubia tinctorium, Isatis tinctoria, Calendula, Indigofera, Anthémis tinctoria et autres polygonum tinctorium, carthamus ou tagètes nous frôlent.
Nous avançons lentement, saisis par cette tapisserie mille fleurs.
Nous marchons avec la curieuse impression que les allées matelassées indiquent à nos pieds quand s’arrêter.
Autour du cœur à ciel ouvert, une ronde se forme, on s’y parle presqu’en chuchotant, bien abrités par l’espace offert.
Comme une fleur ce parterre ouvert le matin s’est refermé le soir même.

 

 

Projet « balades colorées 2015  » un parterre de toiles étoilées : hirondelles de village

 

 
Les photos montrent le travail de recherche, préalable à la réalisation finale.

Le projet est celui d’ une Installation déployée sur 100m2, éphémère, extérieure et à parcourir tel un mandala.
La thématique « l’aller et le retour » (analogie avec l’hirondelle) est travaillée pour une proposition ouverte alternant sur la surface au sol, des toiles peintes (en lien et singularité) et des massifs plantés de plantes tinctoriales réunis en un tout, pour former un parterre de toiles étoilées harmonieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« balades colorées » 2011 une « invitation à s’asseoir »

Contexte

L’œuvre éphémère « invitation à faire salon » créée par le collectif « mais pas uniquement » pour la deuxième édition des « Balades Colorées » de l’atelier de peinture d’IS-sur-Tille (ALCValduc) s’est traduite par une installation invitant les habitants, les visiteurs, les promeneurs des journées du patrimoine, à s’asseoir pour échanger autour des préoccupations de l’atelier c’est-à-dire la présence de l’art dans les villages. Quelle importance peut avoir une exposition, ça sert à quoi de faire des expos?

Détails de l’installation

L’œuvre conçue pour la salle des fêtes de Salives (21, nord Côte d’Or) s’enchevêtrait dans la charpente du toit de cet ancien bâtiment agricole désaffecté et rénové en 2005 (rénovation ayant mis en valeur l’aspect esthétique de la poutraison).

Prenant appui sur les trois fermes de la charpente, elle occupait l’espace central de la pièce. Composée de 16 poutres en sapin de section 18×18 et de longueurs comprises entre 7m (au plus) et 5 m (au moins.) assemblées les unes aux autres par vissage, elle se déployait sur une surface de 10mx5m. Deux poutres en chêne de 5m50 de long et de section 30×30, sorties d’un champ alentour, venaient s’inclure au sol dans l’organisation de l’installation. Les poutres étaient toutes reliées entre elles. Continuer la lecture